Après des mois de labeur, la joie de l’équipage !
Après de longs mois de travaux, de surprises, et de complications en tout genre, le palangrier L’IROISE a enfin appareillé pour sa première marée le 16 juin dernier à 23h00.
C’est avec beaucoup d’émotion que l’équipage et son patron, Loïc LEMONNIER, ont pris la mer pour cette première campagne de pêche. L’IROISE, anciennement KIRIKIT, n’avait plus quitté le port depuis qu’il avait été désarmé en 2009. Entièrement refondu, le navire a retrouvé une seconde jeunesse. Beaucoup d’énergie et de sueur ont été indispensable à la remise en activité du palangrier.
UNE REMISE A NIVEAU INDISPENSABLE
Construit en 1994 pour l’armement NAVIMON, ce navire en aluminium de 16 mètres faisait partie d’une série de quatre unités. Abandonné et squatté à quai, il a subi de fortes dégradations nécessitant de gros et coûteux travaux de remise en état. Aussi, en 20 ans, la réglementation a évolué, obligeant donc le nouvel armateur à une remise aux normes du bateau. Si l’évidence s’imposait pour certaines rénovations, d’autres par contre ont suscités la surprise. Des coûts supplémentaires non programmés ont faillis tués le bébé dans l’œuf.
LES ALÉAS DE L’OCCASION
Après un démontage et nettoyage préalable de certaines parties du navire, des anomalies majeures sont apparues, alors qu’elles ne pouvaient être visibles lorsque le bateau était à flot. En effet, après dépose du stratifié de protection dans le puisard de cale à poissons, des chancres importants ont pu être décelés sur les tôles de bordé de fond. Une remise à terre du navire s’imposait pour le remplacement des tôles défectueuses. La cale à poissons a été également refaite en grande partie, car la couche de protection en stratifié fortement usée, avait dégradé les vaigrages. Toutes ces opérations ont été coûteuses financièrement mais ont aussi décalées la remise en exploitation de L’IROISE.